Présentation des 6 chantiers de réflexion

Chantier 1 : Équilibre de vie, cohérence et unité
Il s’agit d’une préoccupation permanente au niveau personnel, communautaire et de congrégation. La vie moderne multiplie les sollicitations.
C’est une réalité et une souffrance mais cela traduit un désir : comment faire pour que cela soit une tension créatrice ? Il s’agit de discerner les priorités, par rapport à une chose qui est centrale : l’attachement au Christ… Il s’agit de s’entraider à dire le désir qui est sous son engagement et à discerner ensemble.
Quels moyens personnels je peux prendre ?


Chantier 2 : Diversité, dialogue, communion
La 1ère journée a permis une prise de conscience flagrante de nos diversités ! à travers l’enquête de la CSM d’avril 2006 (fragmentation) mais simplement aussi par la composition de notre assemblée…
De quelles diversités parlons-nous ? Elles s’expriment entre autre dans l’inter-génération ; dans le rapport au monde et à l’Eglise qui est différent ; dans l’interculturel et même dans la théologie de la vie religieuse.
Le dialogue est une piste ! Mais qu’est-ce que cette démarche d’entrer en dialogue ? Comment passer du dialogue au sens et au fondement ? Le dialogue relève d’une décision ; c’est une démarche permanente. Nous pouvons identifier les peurs que nous avons de la diversité.
Entrer en dialogue en vue de quelle communion ? aller du dialogue à la communion ?
Aller de Babel (où chacun parle sa langue) à la Pentecôte (où chacun l’entend dans sa langue) ? Personne ne contient le tout de la vie religieuse.


Chantier 3 : Prise de responsabilité, confiance, formation
Certains ont évoqués la prise de responsabilité comme quelque chose qui arrivait trop tôt (sans formation) ou justement qui n’arrivait pas par manque de confiance à l’égard des plus jeunes ? La prise de responsabilité est liée à l’idée de transmission, de participation à la vie du corps. Des questions se posent autour de la confiance mutuelle entre sœurs jeunes et responsables ; du pourquoi de la prise de responsabilité ; des ambiguïtés concernant la prise de responsabilité.

Chantier 4 : Vie religieuse au cœur et aux frontières de l’Eglise
Certains ont évoqué une certaine difficulté à se situer dans l’Eglise. La vie religieuse vit l’Eglise dans le monde, à travers ses positionnements mais des questions sont posées : Comment voyons-nous nos rapports avec l’Eglise ? Comment situons-nous la vie religieuse dans l’Eglise ? Où nous voyons-nous ? Que disons-nous de nous ? Quelle place souhaitons-nous avoir ? Quelle place souhaitons-nous voir reconnue ?

Chantier 5 : Points fondamentaux de la vie religieuse : lesquels ? Comment les vivre et les dire ?
Au-delà de nos diversités, ce sont les fondamentaux de la vie religieuse qui nous réunissent. Dans la culture actuelle et les nouveaux modes de vie, quels sont nos fondamentaux ? Il s’agit de se les expliquer dans le contexte actuel ; trouver d’autres manières de les vivre et de les dire… Quels sont les lieux de rupture signifiants, les écarts significatifs dans notre manière de vivre nos vœux et dans la mission ?

Chantier 6 : Une situation de précarité où Dieu cherche à nous dire quelque chose - Vers de nouveaux liens inter-congrégations
Pour certains d’entre nous, nous vivons des réalités de vie religieuse apostolique en France de petits nombres, voire parfois de derniers ?, dernières ?, de congrégation…
Nous croyons que Dieu parle au travers des événements que nous traversons, nous nous disons que c’est bien au cœur de cette situation de précarité qu’il cherche à nous dire quelque chose.
Il y a des chemins que l’on ne connaît pas, qui sont à chercher, qui sont à « scruter », ensemble.
Nous sommes attachées à l’Esprit de nos Congrégations. Nous avons un patrimoine spirituel d’une richesse étonnante, que nous soyons Ecole Française, Franciscains, Ignatiens ou autres. En effet ce patrimoine est Ecole de disciple du Christ – et nous touchons là l’essentiel.

Nos ainé(e)s ont osé l’inter congrégation, dans la dynamique d’après Concile.
Aujourd’hui, nous commençons à nous dire que cet inter congrégation doit pouvoir se vivre sous d’autres formes,
- peut-être pas réfléchies d’abord institutionnellement, ni pour tout un « groupe congrégation », mais plutôt en réponse à la vie qui se présente, et pour les unités qui le souhaitent,
- pas non plus en rupture avec nos congrégations, mais plutôt dans une complémentarité de charismes qui s’associent ;
- pas non plus dans du définitif, mais plutôt tant qu’un projet reste signifiant…
- sous des formes à inventer…